Les évènements dramatiques de la rue d’Aubagne a Marseille ont montré l’incurie de la droite LR-UDI, avec GAUDIN à sa tête, en matière de gestion du logement privé en état de péril comme en matière de gestion des logements sociaux rénovés ou neufs accesibles au plus grand nombre
A La Seyne la maire LR, Mme BICAIS et son premier adjoint UDI, M. COLLIN sont confrontés au même problème en centre-ville si l’on en croit Var matin du 9 -4-21. Rue KLEBER un bâtiment menace de s’effronder…
Mme la maire prend en charge le seul occupant restant, vu les dangers, qui séjournera gratuitement 5 jours à l’hôtel. Cela risque de ne pas être suffisant car l’expert va mettre un certain temps pour statuer et rappeler au propriétaire ses obligations réglementaires d’entretien, de précautions et de réparations.
Ce qui nous ramène à la question essentielle d’aide aux propriétaires laxistes, voire peu scrupuleux dans nos centres villes. Et nous renvoie à la nécessaire construction de logements sociaux permettant de faire face à de telles urgences. Ce qui n’est pas dans l’ADN des nouveaux locataires de l’Hôtel de ville.
Depuis son élection, mme la maire a supprimé plus de 150 logements sociaux prévus par l’ancienne municipalité de gauche. Avec tous les maires de TPM, elle est vent debout contre la loi SRU. Pas de chance : la loi vient d’être pérennisée au-delà de 2025 et sera permanente.
La ministre du logement a précisé que les communes qui n’avaient pas l’intention d’atteindre les 25% de logements sociaux par rapport à l’ensemble du parc immobilier, ne pourront plus jouer la montre et contester les pénalités le cas échéant.
Ce n’est pas parce que Macron est touché par la nécessité de construire davantage de logements sociaux, mais les conséquences économiques de la crise sanitaire actuelle se traduisent déjà par des revenus tirés vers le bas et des licenciements et une précarité tirés vers le haut, touchant les foyers les plus modestes.
Une crise du logement qui touche l’accession à la propriété pour les foyers qui l’avaient envisagé et n’en auront plus les moyens.
Les communistes sont aux côtés des locataires dont les charges pèsent sur des revenus très insuffisants ainsi que des familles qui attendent depuis longtemps des programmes sociaux qui leur soient accessibles dans des délais raisonnables.
Il va bien falloir que la municipalité de droite revoit sa copie et prenne en compte l’une des urgences sociales les plus vitales plutôt que de livrer la ville à la spéculation immobilière en vue d’y attirer de nouveaux habitants à plus hauts revenus.
C’est ce qu’on peut appeler de la sélection sociale organisée.
BARLO Christian
Ancien adjoint communiste
Ancien conseiller métropolitain