A Falco “secoué” par le parquet de Marseille
Le Canard enchaîné de ce jour, 22/12/21, révèle que le maire de Toulon, président de TPM vient de se voir saisi de la somme de 55 081,68 euros suite à “l’affaire des frigos” du conseil départemental mis à sa disposition 7 jours sur 7 et gratuitement depuis 2015.
Mais, selon l’hebdo satirique, “les soupçons de repas gratuits remontent à l’année 2002 quand il a quitté la présidence de la généreuse assemblée…la note pourrait atteindre 307 200 euros à en croire la PJ de Marseille…”
Au syndicat UNSA qui s’étonnait de telles pratiques, l’actuel président du conseil départemental répondait que le buffet était offert à tous les anciens élus départementaux et que H. Falco se contentait “d’un bol de riz, d’une tranche de jambon et d’une bouteille d’eau minérale..!” Il confiait également sa garde-robe aux bons soins du département.
En 2020 le même syndicat qui subissait des pressions jusqu’à des mences de mort, portait plainte pour cela auprès du parquet de Marseille qui mettait en garde à vue en octobre 2021 le maire, le président du CD et 7 directeurs de l’institution.
Bien entendu H. Falco a toujours contesté les faits qui lui sont reprochés en les banalisant, y voyant un complot de ses adversaires politiques et considérant que le parquet instruisait à charge. Comme si vivre aux dépens de la collectivité dont il ne fait plus partie, de surcroît, ne s’apparentait pas clairement à un détournement de fonds publics.
Quand, en plus, on pense à ce que gagne cet ancien ministre, ancien sénateur, maire d’une grande ville et président d’une agglomération de 500 000 h, on a encore plus de mal à concevoir que de tels privilèges aux frais des contribuables puissent exister !
Le “Canard” relève encore les démarches toutes récentes du maire -qui a rallié Macron- auprès de sa nouvelle famille politique au moment où il vient de s’engluer dans une “sale” affaire qui met en lumière la nature du pouvoir politique qui était le sien dans le Var, comme l’homme fort des LR, il est aussi le président de l’association des maires.
Au point que l’on peut se demander si son ralliement n’était qu’idéologique comme d’autres ministres actuels ou s’il compte sur le pouvoir pour le tirer de cette très mauvaise passe ?
René Fredon