Mon intervention devant la presse ..
Je suis élu à La Seyne sur mer, adjoint au maire et conseiller métropolitain. Notre ville se débat dans des difficultés grandissantes car elle est très contrainte financièrement.
Je soutiens la liste d’Ian Brossât parce que nous avons besoin que les collectivités locales aient les moyens de répondre aux besoins de la population.
Or les traités européens qui se succèdent ont tous un point commun : soumettre les peuples à des politiques d’austérité. Le Traité de Maastricht ou le TSCG imposent des règles budgétaires strictes.
Les Français ont rejeté le Traité constitutionnel européen en 2005 (56% de NON dans le Var).
Depuis quinze ans nous répétons qu’il faut préserver le cadre communal et local
Et on nous rétorquait qu’il fallait faire des économies d’échelle, se regrouper, que l’on pouvait mieux avec moins de finances publiques ?
De ce fait le gouvernement MACRON impose aux collectivités locales « le pacte de Cahors qui limite la hausse des budgets de fonctionnement de plus de 60 millions d’euros à un seuil de 1,2 % C’est une atteinte à la souveraineté des collectivités locales inscrite dans le constitution Française et une contrainte austéritaire de plus décliné par les directives européennes pour peser à la baisse sur les déficits nationaux .Quand on sait que plus de 80 % de la dette du pays c’est l’état qui la détient .et que plus de 75 % des investissement sont fait Par les collectivités locales .L’Objectif gouvernemental d’économie est de 13 milliards de dotations en moins jusqu’en 2021 sur le dos de collectivités locales
L’Europe libérale a créé les super régions dans un but économique Parce que l’on se situe dans une logique de concurrence des régions entre elles et pour attirer de gros investisseurs. Et donc de fait des déserts ruraux autour
La métropole toulonnaise va absorber quasiment la moitié du département en population. Et elle équivaut à la moitié du budget du CD 83 dont elle va prendre encore trois compétences supplémentaires départementales en plus de celles décliné par loi NOTRE au 1 janvier 2019 de la part des 12 communes métropolitaines
La création de ces métropoles, établissements intercommunaux monstrueux, provoque un éloignement de plus grand des citoyens de leurs élus. Au moment où les Français désertent les urnes et expriment, comme l’ont fait les gilets jaunes et d’autres, un besoin de services de proximité on fait exactement le contraire.
Au niveau européen il faut faire vivre l’impératif de la souveraineté populaire.
Il faut renforcer l’implication des citoyens dans les décisions européennes sur le modèle de la campagne du « non de gauche » contre le TCE en 2005. Dans le prolongement de ces grands débats citoyens, implication des assemblées élues, au premier lieu le Parlement national, dans le processus d’élaboration des décisions européennes pour déterminer vis-à-vis des institutions européennes quelles sont à la fois les priorités et les “lignes rouges” de la nation sur les grands choix à faire sur le plan européen.