Communiqué de presse de la Section de La Seyne-sur-Mer
Le conseil municipal s’est déroulé dans une atmosphère conflictuelle le jeudi 30juin au soir. En effet après des débats houleux représentatifs de la division qui sévit au sein de la majorité de droite le verdict est tombé. Le premier adjoint Colin visé par un vote de démission conserve in extremis son poste avec 23 voix en faveur de son départ contre 23 voix souhaitant son maintient, par conséquent le vote s’est joué sur une abstention.
Cependant l’incapacité et l’immobilisme endémique de la majorité aura de lourdes répercussions sur le contribuable seynois, 25 millions d’euros de pénalités c’est le prix de l’ingérence du maire Bicais qui sous prétexte de préoccupations écologiques s’oppose avec véhémence au projet immobilier du Bois Sacré. Projet qui remonte au mandat du maire LR Arthur Paecht qui avait classé le site en « zone d’urbanisation dense » débouchant sur un projet immobilier de 700 logements dénué de finalités sociales que la municipalité de Marc Vuillemot ne cessera de refaçonner pour aboutir à la création de 350 logements dont 40% de logements sociaux afin de respecter la loi SRU. De plus le conseil d’Etat vient de valider le projet du Bois Sacré et par extention le permis de construire qui l’accompagne.
Après deux ans de mandat ce conseil municipal constitue une démonstration flagrante de l’incompétence de la mairie LR qui sur fond de luttes d’influence intestines vient de précipiter les finances de la commune dans une position critique.
Cette situation est représentative de l’éclatement de la majorité de droite formée sur une liste de large coalition aux élections municipales de 2020, rappelons que depuis le début du mandat du maire Bicais trois adjoints ont été débarqués.
Le secrétaire
Gerner Denis