PHOTO VAR MATIN DU SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021
HALLES DE TOULON /
UN peu d’Histoire pour comprendre le présent:
Mars 1929 les halles municipales toulonnaises sont ouvertes et sont nommées ESTHER-POGIO résistante et fusillée le 15 aout 1944,
Année 1970 le début du déclin des Halles, EN 2002 les halles ferment ?
Aujourd’hui les halles ne sont plus de gestion municipale mais en PPP (partenariat public privé )et Heureusement que le nom de la résistance ESTHER- POGGIO est tjs en place ?
On efface ainsi tous ce qui FAIT Histoire populaire et libératrice des années du 1939 /45 sur TOULON comme à LA SEYNE SUR MER …
Comme MM BICAIS et l’efacement de la place des 81 et du service public et Enfin MALSERT 2 avec la nomination d un nom d’un militaire “CEDRIC DE PIERREDONT ” qui n’a de seynois que quelques jours ou mois ?.
Tout un symbole MM BICAIS préfère un militaire qu’un directeur d’école pour une école publique ?
SARKOZY lui ausi preférait le curé é l’instituteur .; décidemment chez les LR la republique laique et éducative n’est qu’un mot .
La droite efface peu à peu l’histoire progressiste du département comme d’ailleurs lors des cérémonies commémoratives de la 2 e guerre mondiale en ne donnant pas la parole aux anciens combattants à la seyne sur mer. Quel outrage à l’Histoire ?,
Qu’attends-t-on pour écrire, faire circuler et se révolter de TOULON/PCF à la Seyne sur mer PCF pour faire vivre l’Histoire héroïque de nos résistants et notre passé progressiste ?
«Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre»
Winston Churchill
VU sur le site MARIUS AUTRAN ...voir ci dessous
*Emile MALSERT directeur de l’école MARTINI en 1932 jusqu’ à la 2 e guerre mondiale :
Émile Malsert
Originaire de l’Ardèche, Émile Malsert, issu d’une famille de cultivateurs, était l’aîné de 6 enfants. Il s’affirma de bonne heure comme un excellent élève qui travailla avec une volonté farouche, non seulement pour lui-même, mais pour apporter aussi à ses frères et soeurs une aide efficace.
Élève à l’École Normale de Privas, il s’engagea résolument dans le combat pour la défense de l’école laïque. Il souhaitait poursuivre ses études mais la guerre de 1914-1918, dont il souffrit beaucoup, lui prit cinq années de sa vie.
Démobilisé, il reprit son poste d’instituteur, mais son ambition bien légitime le poussa à préparer le professorat. Il affronta avec succès les concours nécessaires au bout de deux années de travail acharné sans l’aide de personne.
Comme professeur, il enseigna à Aubenas, puis devint directeur du collège de Valréas.
En 1932, il prit la direction du collège Martini dans des conditions précédemment définies.
Il exerça son métier avec une rare conscience professionnelle. Arrivé le premier à l’école chaque matin, il s’assurait d’abord de la propreté des locaux, prenait connaissance de son courrier, préparait son travail quotidien.
À l’heure des rentrées, il se plaçait au point le plus élevé de la cour de manière à observer de son regard pénétrant le comportement des uns et des autres, donnant la chasse aux élèves dont la tenue ou le langage laissait à désirer. Rien ne lui échappait. Il aimait la discipline rigoureuse et il avait bien raison.
Trois jours après la rentrée des classes, au mois d’octobre de chaque année, il n’y avait plus de retardataires.
Si certains directeurs de l’école Martini se cantonnèrent dans leur travail administratif, ce ne fut pas le cas d’Émile Malsert. Son rôle de directeur, il sut l’accomplir à la perfection. Aucune remontrance sérieuse ne lui fut adressée de la part de ses supérieurs hiérarchiques. Mais il se distingua de ses prédécesseurs par le rôle pédagogique qu’il entendait jouer à la tête de l’établissement. Il surveillait de très près le travail des élèves et des maîtres ; contrôlait régulièrement les carnets de notes, fustigeait les paresseux, convoquait leurs parents et les incitait à une surveillance plus étroite de leur enfant.
Si, dans les premiers jours de classe après la rentrée, des maîtres nouveaux hésitaient à affirmer leur autorité, il les conseillait, les faisant bénéficier de sa longue expérience. Il aidait ses collègues de travail de toutes les manières, les défendait devant les instances supérieures si des injustices les avaient frappés.
Pour la bonne marche de l’enseignement, il n’admettait pas que des élèves perdent une heure de cours par l’absence d’un professeur. Il en appelait à la conscience de ses collègues qu’il sollicitait pour un intérim, à titre bénévole, comme cela se faisait couramment à cette époque. Et il obtenait toujours les concours sans réserve de ses subordonnés.
Que de fois il assura lui-même des cours de Français ou de Mathématiques pour remplacer un professeur malade ! Il eut le souci constant pendant toute la durée de ses fonctions de ne pas voir des élèves quitter l’établissement sans la perspective d’une situation valable pour leur avenir.
Toute une génération de Seynois se souvient de cet homme sévère au cœur généreux qui a tant sacrifié pour la réussite et le bonheur des autres.
En reconnaissance des services éminents rendus à la jeunesse seynoise et en souvenir de l’étroite et fructueuse collaboration q’il sut rétablir entre l’école et les municipalités, le 10 novembre 1973, son nom fut attribué à l’important groupe scolaire substitué à l’ancienne école François Durand et au square qui lui fait place.
Interrogez les Seynois qui ont bien connu Émile Malsert, il vous diront tous que cette manifestation de reconnaissance fut amplement justifiée.