Procès de Falco
Le procureur requiert le retrait immédiat de ses mandats électifs
Hier jeudi, le procureur a commencé ses réquisitions en demandant au tribunal de “mettre fin immédiatement aux mandats électifs du maire de Toulon”. Argumentant sur “le vrai scandale” que constitue un tel recel de détournement de fonds publics.
Il n’a visiblement pas été sensible aux “justifications” données par H. Falco qui se dit victime d’un complot politique fomenté par “des adversaires de mauvaise foi“, en l’occurrence des personnels du conseil départemental dont un syndicat, UNSA, qui ont choisi de saisir la justice plutôt que de faire silence sur des pratiques avérées, nullement anodines.
L’ambiance au sein du siège toulonnais des services départementaux a pris, ces dernières années, des allures délétères, pressions et menaces en tous genres, au point que le chef-cuisinier qui avait témoigné à charge s’est suicidé. Falco n’a pas hésité à faire témoigner, en sa faveur, deux ex-maîtres d’hôtel du département (?) qui n’ont pas eu de scrupules à dénigrer la mémoire du défunt.
Marc Giraud l’ancien président choisi par Falco a dû démissionner et sera également jugé aux côtés de Falco, très au courant de ce qui se passait au siège des Lices. Il vient d’être condamné à deux ans avec sursis dans le cadre d’une autre affaire de recel de détournement d’argent public à Carqueiranne dont il a été maire.
Le jugement du tribunal interviendra ce vendredi après les plaidoiries de la défense.
Il pourrait avoir des conséquences politiques considérables dans le Var et la région.
RF